mardi 25 avril 2006

Le tour du monde en 80 cacas

Suite à mon dernier post, une polémique s'est créée. Pour ou contre le caca de chien?

Les villes n'ont pas toutes, comme Amsterdam, de panneaux d'interdiction explicites.



Alors voyons un peu ce qui se fait dans le monde!

Ici, un caca sur neige. Un bon caca québécois, bien de chez nous!


Le caca parisien, ronflant, pas gêné, ne craint pas de prendre sa place...


Voici un caca de la banlieue parisienne, discret, presque timide.


Un caca du sud, à Nîmes...


Amis lecteurs, n'hésitez pas à m'envoyer les photos de caca de votre ville, il me fera plaisir de les ajouter à ma collection!

Mise à jour :

Nous avons une première participation de dieu des chats! Voici ce qu'elle nous envoie avec son commentaire :

«Il vient de Wavre, en Belgique. Un(e) abruti(e) qui avait laissé son chien dans la voiture, au soleil bien sûr, pour aller dans un magasin de chaussures (et ça a duré longtemps en plus, car la voiture était déjà là quand nous sommes arrivés, et elle y était toujours quand on est parti...)»

Bien fait pour le conducteur!!! Merci Dieu des chats!

Voici le caca tout frais d'Ayguesvives, le Nombril du Bout du Monde... Commentaire de l'auteure :
«tention pris dans la verdure et tout frais, j'ai failli etre asphyxié afin de te faire un bo reportage»
Merci chère amie!!!


Nous avons un nouveau témoignage, cette fois de Plastie (en Bourgogne), qui nous raconte ici les aventures de son voisin crado bourguignon et qui nous envoie cette photo :



Et la récidive du voisin infernal!
Merci Plastie!

jeudi 20 avril 2006

Faut pas pousser mémé dans les orties!

J'adooooore la campagne...







On savait que les Français sont friands de Grands Espaces. On en a la preuve en se promenant dans la campagne profonde!!!


Mais attention, la campagne française recèle des pièges!!!

Chez nous, il y a les chardons, les pics-pics, les épines... Tous des moyens de plantes honnêtes qui annoncent leur couleur. On voit que ça pique, alors on n'est pas con, on n'y touche pas.

Mais regardez bien cette petite horreur :


Des jolies feuilles toutes douces... Inoffenssif, croyez-vous???

Que noooooooooooon! Quand on est un peu myope, on peut même le confondre avec les fraises...


Ces horribles plantes piiiiiiiiiiiiiiquent! Pourtant, à les regarder, on ne voit aucune épine, aucun piquant, aucune arme visible. Elles pratiquent la guerre chimio-bactériologique! Au contact, même léger, on ressent une brûlure terrible qui nous fait tordre de douleur!

Impossible de travailler mains nues dans le jardin!

Je ne sais quel poison cette plante distille en douce, mais je lui ai déclaré la guerre! Sus à l'ortie! Dès que je vois poindre cette saleté, qui se reproduit par rhyzome (connais ton ennemi), je l'arrache! Mon oeil acéré a appris à reconnaître jusqu'à la racine de la Chose : un long filament jaunâtre, avec un peu de rouge, et plutôt résistant.

Après avoir localisé un de ces fils, il suffit heureusement de tirer dessus pour que tout vienne à 50 cm à la ronde. Quelle satisfaction! Il faut tout de même attendre un peu, car plus c'est petit, plus c'est virulent (ais-je appris à la rougeur de mon poignet...). Et plus c'est gros, plus ça vient aisément.

Quand enfin, je réussis à extirper de la terre cette saloperie, je pousse mon célèbre hennissement de victoire!

vendredi 14 avril 2006

Je fais mon lavage

Nous avons une nouvelle machine à laver!!!

Toute neuve, toute parisienne, pleine de pitons, avec un beau livre d'instructions en 8 langues, qui comporte plein de symboles cabalistiques qui pourraient servir de pierre de rosette à un égyptologue en mal de découvertes...


Le bouton de gauche est le démarrage. Suit l'option trempage. Utile pour rallonger la durée de la lessive de 120 minutes à 180 minutes. Puis, suit le bouton d'annulation d'essorage (pour être bien certain que le linge sera dégoulinant et qu'il prendra une éternité à sécher) . Le bouton de droite sert à réduire la vitesse d'essorage de 1100 rpm à 600 rpm. Utile si on se rend compte qu'à 1100 rpm la machine vibre tellement qu'on a l'impression que le linge va sortir tout seul sur le balcon.


Simpliste? Pas tant que ça. Si on lit les instructions, il est indiqué, par exemple, qu'on doit appuyer sur le 3e bouton pour annuler l'essorage. J'appuie et le bouton renfonce. J'appuie encore et le bouton ressort, avec la bande rouge visible. Doit-on considérer qu'avec la bande rouge le bouton est actionné, donc l'essorage annulé, ou bien la bande rouge représente-t-elle le non fonctionnement de l'option non-essorage???

Il y a ensuite deux roulettes. L'une détermine le temps de séchage (oui, car la machine a une sécheuse intégrée). Le principe de fonctionnement de la sécheuse est de chauffer l'air propulsé dans la machine à l'aide d'un élément chauffant, puis de condenser les vapeurs d'eau expulsées grâce à la circulation d'eau de la ville qu'on paie à prix d'or parce que, bon sang, on n'est pas au Québec ici. Bravo pour l'économie!

La seconde roulette permet de sélectionner un nombre incalculables de programmes complexes. Ça va de «lessive à 40° avec pré-lavage cycle délicat avec option anti-plis sans agent de blanchiement» à «lessive modérément salie, à 30° sans pré-lavage et assouplisseur textile intégré après l'essorage à vitesse modérée», en passant par «lessive à 90° pour linge extêmement dégueulasse avec trempage initial, pré-lavage, double rinçage suivi d'essorage à vitesse grand V».

Nous avons mis, pour tester, quelques serviettes, des torchons, un peu de savon et bingo, c'est parti!

Chéri, fier de son achat, s'installe pour observer. Oui, croyez le ou non, il est resté 120 minutes devant la laveuse, les yeux rivés sur le hublot, obnubilé par le moindre mouvement du tambour ou de la roulette.


Au début, l'eau entre au compte-gouttes. Le tambour tourne un peu. S'arrête. Repart. Encore quelques centilitres d'eau entrent. Zou. La machine arrête un peu. Repart dans l'autre sens à la vitesse d'un escargot au galop.

Au bout de 15 minutes laborieuses, les serviettes ne sont que partiellement mouillées. Je m'énerve un peu. Chéri m'explique que la machine est respectueuse du linge et économe en terme d'énergie.

Je n'appelle plus ça de l'énergie mais de la léthargie! Pas étonnant que le cycle dure si longtemps! Sur les deux heures que dure le cycle, la machine doit bien s'accorder 15 minutes de pause, puis 45 minutes de réflexion respectueuse, 30 minutes de recueillement pour bien imbiber le linge, et parfois elle tourne un peu, pour justifier son appellation...

Économie d'énergie??? Combien ça doit prendre d'énergie pour démarrer et arrêter le moteur à toutes les 45 secondes??? Naturellement, l'eau chaude vient d'un élément interne à la machine. Donc même si, en bon parano écolo, on a réglé le ballon d'eau chaude en position automatique (fonctionnement de nuit seulement, donc en heures creuses), l'élément chauffant va tout de même blaster ses kilowatts à tous vents.

Il se passe bien une heure avant que quelque chose d'intéressant ne se passe.

Mais Chéri, fan des séries de télé-réalité, a de la patience pour regarder un écran. Et commenter.

«Tiens, un peu de mousse!» «Oooooh, viens voir, la roulette tourne un peu...» «Ah oui, tu vois, ça respecte vachement le linge!»


Je ne sais pas pourquoi, mais je m'ennuie de ma bonne vieille laveuse nord-américaine, avec chargement sur le dessus : je mets le linge dedans, un peu de savon, j'appuie sur le bouton et au bout de 20 minutes tout est terminé!

jeudi 13 avril 2006

Rencontres, second volet

Cette fois, c'est avec Yo que j'ai rendez-vous. En un autre endroit facile à repérer, le dessous de la tour Eiffel. J'entends d'ici les Parisiens s'exclamer : «Rrrrrôôô, mais ce qu'elle est naaaaaaazeuuuuû!»... Par contre, je vois déjà les yeux émerveillés de mes lecteurs québécois, qui rêvent de la tour Eiffel «Ah la chanceuuuuuuse!!!» alors ça me console.

Et puis je ne suis pas la seule niaiseuse dans le lot. Comme d'habitude, j'arrive 15 minutes à l'avance. Non, pas dans l'espoir secret que mes milliers de lecteurs se précipitassent sous la tour Eiffel pour pouvoir jeter un coup d'oeil sur leur Star Blogosphérique, c'est à dire moi). Non, non. Mon but en arrivant tôt, est d'observer les touristes.

À ma grande stupéfaction, je constate que les dessous de la tour Eiffel en intéresse plus d'un.


Allez hop, une petite photo du dessous de la tour...


Non mais vous vous rendez compte??? On dirait qu'ils n'ont jamais rien vu!!!


Peuh! Touriste, va!


Et allez donc! À deux mains sur l'appareil photo!!!


Lamentable!!!


Bon, c'est pas tout, ça. J'ai un rendez-vous, moi. Je m'assure que je suis bien au bon endroit...


...j'avance, j'avance...

Et soudain PAF! Je me cogne contre un menton en l'air qui cherche aussi à localiser le centre exact du dessous de la tour Eiffel! C'était bien le menton recherché!

Mesdames et messieurs, voici, en exclusivité sur la blogosphère, YO, l'unique!!!

lundi 10 avril 2006

Tant qu'à y être...

Paris comporte... euh... quelques millions d'habitants. Enfin, quelques millions de plus que dans mon village dans le tréfond de la campagne bas-laurentienne.

Tant qu'à y être, profitons-en. J'ai donné un autre rendez-vous à un bloggeur, cette fois mercredi, 14h, sous la tour Eiffel. Celle de Paris, pas celle de Las Végas. J'ai précisé, on ne sait jamais. J'en connais un qui est allé sous la pyramide à l'endroit alors que je l'attendais sous la pyramide inversée... Donc, même si le dessous de la tour Eiffel est un endroit assez fréquenté, mon rendez-vous à moi est vraiment sous la ligne verticale du capuchon de la tour Eiffel. Ce qui implique d'avoir le nez en l'air pour localiser l'endroit le plus exactement possible.

Donc mercredi, 14h, si vous voyez sous la tour Eiffel une crétine avec le nez en l'air, c'est moi. Si c'est un crétin, c'est l'autre. Si vous ne voyez que le dessous de la tour Eiffel, vous ne seriez pas un peu crétin, par hasard???

vendredi 7 avril 2006

La Rencontre Historique!

Depuis plus d'un mois que nous avions prévu ce moment!!!

En gros, il s'agit d'un Échange culturel de haut niveau. Les détails sont consignés dans mon blogue culinaire, puisque cette rencontre a été initiée là.

Donc, nous nous étions donnés rendez-vous pour échanger des tasses à mesurer métriques et impériales. Il fallait trouver un point de ralliement facile à repérer. J'ai choisi le cul de la pyramide, juste à l'endroit où est enterré le Trésor des Templiers (selon Dan Brown, et s'il vous plaît, ne partons pas de polémique là dessus!!!). Signe de ralliement (car nous ne nous étions jamais vus ni l'un ni l'autre) : nous aurons une tasse à mesurer à la main.

Or donc, au jour prévu, le 6 avril à midi, j'étais sur place, avec ma tasse à mesurer ainsi que ma photographe personnelle.

J'avais pris soin d'arriver un peu en avance. Je me suis donc permis de faire quelques conneries avec le pointu de la pyramide, à l'instar de milliers de connards :



Donc, me dis-je, pourquoi pas moi?


Étrangement, mon geste, pourtant répété à l'infini plusieurs fois par heure, a attiré l'attention de deux touristes espagnols, fervents lecteurs du Da Vinci Code. Ils m'ont posé quelques questions... J'imagine qu'ils croyaient en avoir raté un bout dans leur lecture...

Je les ai rassurés en leur présentant ma tasse à mesurer comme étant le Saint-Graal. Ils l'ont prise en photo, impressionnés, puis ils sont repartis à la recherche de la Rose Ligne de l'église Saint-Sulpice.

Pourtant... pas si farfelu, Dan Brown... En regardant mes photos, regardez ce qui est apparu à la pellicule...

Un «T» mystérieux (comme dans «Templier») luisait au contact de la main d'un touriste qui était sans doute, sans le savoir, la réincarnation de Sir Galahaad, lui-même descendant illégitime de Jésus Christ, représentant sur Terre de Dieu!!!

C'est pas tout ça, moi, pendant ce temps, je continuais à chercher...


Et chercher...


Mais, bonyeu (me dis-je en mon for intérieur, parce que je m'étais assez fait remarquer comme ça, je n'allais pas parler tout haut en plus!!!) Où se cache-t-il donc???

Il me semblait le voir, caché derrière chaque arbre de la place!!!


Bon. Vers midi trente, j'ai fini par me rendre à l'évidence. Rendez-vous raté.

Nous rentrons à la maison, bredouilles, moi, ma photographe et ma tasse. Nous envoyons un courriel indigné à notre correspondant. Celui-ci venait de rentrer du Louvres, où il nous avait attendues jusqu'à midi trente... sous la grande pyramide, à 200 m de la pyramide inversée!!!

Bin oui, il y a deux pyramides principales au Louvres. Une à l'envers et l'autre à l'endroit. Sauf que je n'avais pas cru bon de préciser puisque j'avais mentionné le trésor des Templiers. Il m'avait répondu qu'il n'allait pas me dire ce qu'il pensait du livre de Dan Brown, ce qui impliquait, d'après moi, qu'il l'avait lu.

Nous convenons d'un autre rendez-vous. Cette fois-ci, à 17h sur le point zéro des routes de France, sur le parvis de Notre-Dame.

Facile à repérer : alors que tous les touristes devant Notre-Dame ont le nez en l'air, il suffit de chercher un attroupement de touristes regardant vers le sol. C'est là.



Nouvelle attente : nous arrivons vers 16h40, donc bien assez en avance pour faire quelques photos... Encore une fois, le principe est le même : puisqu'un millier de connards font les cons sur la dalle du point zéro...


Bin alors, pourquoi pas moi?


J'espérais que les touristes qui nous regardaient avec des regards éberlués n'étaient pas les même que ceux qui étaient sous la pyramide le midi...

Encore une fois, vers 17h, je cherche...


Cette fois-ci, je suis munie des informations suivantes : il porte un jeans blanc et a un tatouage au cou. Hum...

Finalement, j'en aperçois un, en jeans blancs et tatouage au cou, mais il semble s'éloigner d'un bon pas de Notre-Dame. De plus, il n'a pas de tasse à mesurer à la main. Par contre, il porte un sac suspect.

Je le suis. Je n'ose pas l'interpeller, mais je tiens fermement ma tasse à la main, au cas où il se retournerait. Je le vois ralentir, et s'adresser à deux touristes, qui lui désignent un endroit en direction de Notre-Dame. Naturellement il se retourne vers Notre Dame et par conséquent vers moi-même. Je n'ose pas trop le regarder fixement, au cas où ce serait simplement un autre innocent qui cherche les traces de Dan Brown.

Enfin, il semble me reconnaître, ou plutôt reconnaître la tasse!!!

La Rencontre historique a finalement eu lieu!!!

Voici la poignée de main historique annoncée!!!


Et la photo historique devant Notre-Dame...


Et enfin... symbole suprême, la photo de nos deux tasses réunies sur le point zéro des routes de France!

Mais le Point Zéro des routes de France est rarement libre. Quand il n'y a pas d'attroupement, il y a toujours au moins quelques pieds qui viennent y faire les cons, pour se faire photographier (voir plus haut).

Enfin, il y a eu un moment de répit...


Nous nous précipitons enfin pour prendre LA photo historique!!!