mercredi 30 novembre 2005

Table des matières, novembre 2005

Tout le mois de novembre d'un coup d'oeil! Cliquez sur l'un des titres de ce mois-ci pour y accéder rapidement. Ou faites dérouler la fenêtre pour avoir tous les articles du mois.

Halloween! tous aux abris!
L'addition, s'il vous plaît!
Je fais mon compost!
L'Antre de la solitude...
Ethnographie
Je fais du petit point!
J'HAIS aller chez la coiffeuse...
Hiiiii, ya une souriiiiiis!
Oooooooh, un flocon!
Non, mais yen a-tu des pervers!
La téléportation existe!

La téléportation existe

Facile! Je vais chercher un billet. La téléportation existe, mais il faut payer. Mais enfin, on sauve tellement de temps!

Lorsque mon billet est acheté, je n’ai plus rien à faire. Je suis à Rimouski et j’ai mon après-midi libre. Tiens, si je lisais? Je m’installe confortablement dans mon fauteuil. Au bout de quelques chapitres, il me prend une envie de jouer aux cartes. Je branche mon ordi et je joue aux cartes. Jusqu’à ce que je pogne un endormitoire. Ah! Pas de problème, je vais faire une sieste. Petit pipi avant la sieste.

À mon réveil, la faim me tenaille. Un petit sandwich, un petit muffin, quelques bouts de chocolat… Puis je continue à lire tranquille sans être dérangée, tout en grignotant quelques carottes crues.

Je suis dans ma bulle. Nous sommes tous dans notre bulle. Tous les participants à la téléportation. Dans la bulle d’à côté, une dame tricote. À voir la longueur de son tricot, elle a dû tricoter comme ça depuis Percé au moins!!! Enfin, c’est sa bulle à elle. D’autres lisent. D’autres dorment. D’autres encore regardent un film sur leur ordi. Toutes ces bulles en état de téléportation, on les voit, mais elles sont loin mentalement. Les participants sont tous dans leur salon. Personne ne pense à déranger personne.

Et si j’allais prendre une marche dehors? Ça tombe bien, le dehors est accessible. Québec. Une petite neige tombe. Une grosse neige, si je regarde comme il faut. J’ai bien fait de me faire téléporter, je n’aurais pas aimé voyager dans cette tempête! En plus il fait déjà noir. Allons, c’est assez, rentrons nous éfouérer dans le fauteuil. Reprenons notre livre.

Bref, j’ai passé la fin de ma journée à faire exactement je que j’aurais fait chez moi, dans mon salon. La grosse farniente. Et en prime, je suis rendue à Montréal…

Finalement, voyager, c'est juste une question de point de vue!

Vive l'autobus!

dimanche 27 novembre 2005

Non mais, yen a-tu des pervers!!!

Curieuse comme une blette, je consulte mes statistiques et surtout les
références des moteurs de recherche. C'est ainsi que j'ai repéré: «La
jouissance des maringouins»!

Toujours à l'écoute de mes lecteurs, je reprends au vol leurs intérêts pour
élaborer un peu. Mais ici, j'avoue que j'ai du mal...

La jouissance des maringouins, qu'est-ce à dire???

S'agit-il d'un scientifique qui fait des recherches sur les moeurs de ces
sympatiques petites bibittes???

D'un voyeur qui espère surprendre leurs ébats???

D'un masochiste qui se promène dans la forêt en plein mois de juillet en
vêtements foncés, frais douché, parfumé, la peau à l'air en hurlant
«Ouiiiii, encoooooore!!!» et en exhalant moult gaz carbonique dans le
processus???

En tous cas, pour une fois, ce bizarroîde spécimen n'est pas un Français.
C'est un Ontarien...

mercredi 23 novembre 2005

Ooooooooh, un flocon!

Le plus dur a été de faire tenir le chien tranquille 30 secondes, que je puisse prendre la super-photo en macro-de-proche oeil-de-myope...


samedi 19 novembre 2005

Hiiiii, ya une souriiiiiiiiiiiiis!

Intriguée par le manège des chats près de la porte de la cave, je regarde ce qui se passe derrière. J'ouvre donc la porte de la cave et...

Normalement, quand j'ouvre la porte de la cave, je vois ça :


Mais là, quand j'ai ouvert la porte de la cave, j'ai vu ÇA :


Bien sûr, il s'agit là d'une reconstitution des faits (un petit trucage habile m'a permis de reconstituer l'image qui m'a littéralement sauté à la face! Je dégaine plus vite que mon ombre, mais là, j'avoue que j'ai sorti trop tard mon appareil photo). Pour ceux qui ne verraient pas la différence, regardez bien sur le dessus de la première tablette.

J'ai fait «Hiiiiiiiii!»

La petite souris, effrayée, a sauté en bas des escaliers. Les fauves, déchaînés, se sont mis à la poursuite de l'intruse. J'ai laissé la nature suivre son cours. Je ne connais pas l'issue du combat, et je ne tiens pas à la connaître non plus.

Mais la souris a bouffé une patate :


Et a foutu à terre et grignoté une partie des cochonneries rangées dans mon escalier...


Pour satisfaire ceux qui viennent sur mon blogue en tapant sur google «photo de crotte de souris» (si, si, il y en a, au moins deux par semaine), voici pour les contenter :

Ça pourra même contenter les gens qui voudraient taper sur google «photo de bout de stylo Bic tout nu dans un crête à oeuf rempli de crottes de souris»!!! (Que voulez-vous, il y a des pervers sur le net...)

jeudi 17 novembre 2005

J'HAÏS aller chez la coiffeuse!

La corvée bi-annuelle arrive: se présenter au salon de coiffure. Pire qu'un rendez-vous chez le dentiste.
Il y en a qui disent qu'il faut souffrir pour être belle. C'est tel que tel, ça s'endure. Mais pourquoi faut-il avoir l'air RIDICULE pour être belle???


Et attention aux conversations. Pour les éviter, j'amène toujours un livre en stock. Une grosse brique, avec un titre anglais autant que possible, et surtout rien de connu ou qui pourrait attirer son attention comme sujet de conversation trivial.

Par contre, on n'échappe pas à ce type d'échange d'ordre «professionnel», que la coiffeuse sent de son devoir de proférer:

- Vous avez le cheveux très fin... dit-elle d'un air dubitatif, ce qui me donne à penser que je suis sur le bord de la calvitie...
- Mmmm... vous savez que vous avez des pellicules! Bin non, je le savais pas mais ça fait toujours plaisir à entendre! (Et puis pourquoi j'ai UN cheveu, mais DES pellicules???)

La vente sous pression que nous subissons est aussi source de stress.

- Vous employez quel produit?

Tout de suite, on la voit venir... ici je réponds généralement que je prends n'importe quel, que j'ai une série de bouteilles de shampoing et que je prends la première sur le bord. Un jour j'ai eu le malheur de mentionner une marque de commerce, on m'a aussitôt répondu d'un air effaré qu'il y a de la cire à plancher dans les ingrédients de cette marque!!! Ce qui ne m'a pas empêchée de continuer avec ce produit, puisqu'il me faisait de beaux cheveux qui brillent comme un meuble de bois vernis.

- Nous avons justement un spécial cette semaine sur un produit exprès pour le cheveu permanenté (ou pour le cheveu coloré, ou pour le cheveux coupé, ou le cheveu pelliculé, tout dépend de ce que vous êtes en train de subir)
- Non merci.
- Vous êtes sûre?
- Oui, oui, merci.

Ouf. Elle n’insiste pas plus. Je replonge le nez dans mon livre. Pas facile, quand on a la tête renversée par en arrière dans le lavabo!

Mais pourquoi quand MOI je me lave les cheveux dans le lavabo, je penche ma tête par en avant, sans douleur, alors que je dois me tordre le cou et m’envoyer la tête par en arrière quand je vais chez la coiffeuse pour qu’ELLE soit à l’aise?

- Vous êtes confortable?
- Euh… oui, oui, répond la cliente niaiseuse qui est trop gênée pour protester (moi).

Le pire vient quand il faut remonter la tête. Des cheveux mouillés, ça pèse une tonne. On n’a pas droit à de l’aide de la part de la coiffeuse puisqu’elle attend plus ou moins patiemment que la tête se relève toute seule pour y glisser une serviette qui épongera l’excédent d’eau. Si on relève la tête à la verticale, on est aspergé d’eau qui nous dégouline le long des épaules. Nous sommes donc contraints de soulever de quelques centimètres, juste assez pour que le bras de levier causé par le poids tête + eau nous fasse craquer quelques vertèbres cervicales.

Après la permanente, on se plante devant le miroir pour regarder l’effet.

- Vous avez des pointes cassées, je vais effectuer la technique pour cheveux permanentés.
- Oh, vous pouvez couper un peu plus!
- Non, non, ce n’est pas nécessaire, juste la pointe suffira.

Ah bon. Puisque je n’ai demandé qu’une permanente, je ne vais quand même pas m’obstiner. Elle se met ensuite en devoir de verser une noisette d’un produit blanc et visqueux dans sa main. Méfiante, je demande:

- C’est quoi ça, c’est du gel?
- Non, non, c’est un petit produit adoucissant pour soutenir la boucle.
- Ah bon.

Vient ensuite le moment de passer à la caisse.

- C’est 70 $
- Euh?
- Bin oui, il y a eu un shampoing, une permanente, une coupe, un petit produit adoucissant pour soutenir votre boucle…

Note à moi-même pour dans 6 mois : ALLER AILLEURS!

samedi 12 novembre 2005

Je fais du petit point!

Je sors ma boîte magique!


Le défi...


Ouiiiiiiiiiiiii! Pari tenu!



Et maintenant, À L'ATTAAAAAAAAAAAQUE... des vilains trous dans mes combines à grand manches...

jeudi 10 novembre 2005

Ethnographie

Point n'est besoin de se rendre en France pour ethnographier les Français...

Moins d'une semaine après avoir lancé mon petit blogue culinaire, qui s'affiche avec fierté «la cuisine pour les nuls par une nulle», j'ai pu faire une grande constatation, qui m'a fait tomber des nues.

Ya des Français qui sont chatouilleux de la mayonnaise!!!

J'aurais dû me cantonner dans le sandwich aux tomates, qui n'a pas déclenché autant de passions que la mayonnaise. Le Chef Simon, sommité culinaire auprès duquel la Grande Mercotte elle-même fait figure d'enfant de coeur, me vilipendait justement l'autre jour (le Chef Simon et moi sommes de grands amis!!!) via les commentaires. Non mais c'est la Gloiiiiiire! Imaginez, le Chef Simon, qui fera une démonstration culinaire le 12 novembre à Saint-Amand-les-Eaux, a pris un peu de son précieux temps pour venir me commenter!!!

Puis ce fut le tour de AMG (peut être Cyril Lignac inconito???) de me traiter d'hérétique...

Malheureusement, la série s'arrêta là. Le Chef Simon l'avait bien dit, dans son commentaire : je ne fais de mal à personne.

Je tente donc de relancer le débat («les Québécois ont-ils le droit de parler de cuisine à des Français?») en publiant ma version de la BÉCHAMELLE!

Attention, ça va fesser!!!


(Ah, que ne suis-je en France, je me serais précipitée à Saint-Amand-les-Eaux pour baiser les pieds de mon Idole!)

mardi 8 novembre 2005

L'Antre de la solitude...

Le mystère est total. Chaque personne pourrait percevoir une chose différente. Personne n'a jamais pu vérifier les dire d'un autre puisqu'il est interdit de s'y faire accompagner. À quels démons internes doit-on faire face quand on se retrouve seul, sans défense, derrière le Rideau Maudit? Comme dans le Royaume des Rêves, on est seul. Seul au monde pour affronter ses peurs, ses angoisses.

Nous sommes tous là, à la queu-leu-leu, à attendre que notre tour vienne. Et tels les Cavaliers de l'Apocalypse, des gens impassibles nous contrôlent à l'entrée. On ose à peine se regarder les uns les autres. Nous allons tous y passer, c'est sûr.

Cet homme, là, qui vient de sortir... il est d'un sang-froid extraordinaire. Nous n'avons pas entendu un cri. Pas une plainte ne s'est échappée de lui. Pourtant, qui sait ce qu'il y a vécu, quand il y était. Le temps s'est peut-être arrêté pour lui? Il était peut-être pris dans une transe spatio-temporelle dont il n'a pu s'échapper que par miracle??? C'est pourtant avec un visage impassible qu'il a émergé. Il a porté son obole dans le Calice, puis est passé devant nous, les yeux dans le vague, le regard tourné vers l'intérieur. Il ne nous a pas parlé, il est juste passé. Puis il a disparu. Nous ne saurons rien de lui.

Les yeux aggrandis par la terreur, mais d'un pas décidé et ferme, une femme se décide à son tour. Elle entre. Nous la perdons de vue, comme les autres avant elle. Et toujours ce mystère... Va-t-elle se faire avaler par la Bête qui se cache là? Les parois vont-elles se refermer sur elle à tout jamais??? Non. La voilà. Saine et sauve, elle aussi, mais déterminée à garder le silence sur ce qui s'est réellement passé. L'obole, puis elle part. Vite. En détournant les yeux.

C'est à moi. Je vais enfin savoir!

Depuis le temps que je me demande ce qu'il y a derrière les petits paravents. Finalement, il y a les bulletins de vote et un crayon. Ah bon.

dimanche 6 novembre 2005

Je fais mon compost!

Je me mets au vert et je décide de fabriquer mon propre compost.

J'ai bien étudié la chose. Des lectures instructives me permettent de savoir qu'on peut composter des composés déjectifs organiques azotés (communément appelés «caca»).

Alors que les avant-gardistes verts se tuent à vouloir implanter pour les humains la toilette à litière bio-maitrisée, il y a d'autres avant-gardistes du progrès pollueur qui tentent de faire chier les chats dans la toilette pour humains, à coup de 6 gallons d'eau potable à chaque petit besoin. L'Humanité rapporte que «La litière pour chats et les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent font partie du passé : l’avenir est aux toilettes pour chats...». Odeurs nauséabondes??? La litière, c'est comme les pieds, ça se nettoie!

On se demande d'ailleurs si l'avenir dont ils parlent va durer très longtemps puisque la toilette est «munie d’un système à infrarouges actionnant la chasse d’eau dès le départ de l’animal

Bref, à défaut de toilette à litière biomaîtrisée, je peux utiliser la litière du chat. J'ai enfin trouvé un débouché intéressant pour ma litière à chat usagée.

Revenons à mon compost. Quatre bestioles, ça vous en déjecte un coup! Dorénavent, je vais vider religieusement mon sac de litière usagée dans mon petit carré à compost.



Mais pour un bon compost, il faut en varier le contenu. Idéalement, dit l'article, il faut un rapport carbone/azote de 60 au départ, qui, en cours de compostage, va se stabiliser autour de 14. On doit atteindre un équilibre de matière animale et végétales.

Juste du caca de chat ne suffit pas car «une bonne partie de l’azote organique est perdue par minéralisation spontanée (transformation en nitrates, en nitrites et en ammonium), faute de carbone». Cherchons donc du carbone.

J'ai en stock de la cendre de mon poêle à bois. Puisque la saison des pucerons est terminée, je peux donc l'ajouter à mon compost.
Et des restes de légumes. Ceux-ci étaient en train de faire de l'auto-compostage dans mon tiroir à légumes. Envoyons-les donc de concert dans le compost.
Une couche de l'un, une couche de l'autre, une autre couche... Ça finit par faire un joli petit tas.
Je sais, j'aurais dû désherber et râtisser mon petit carré mais bof. J'envoie tout pêle-mêle, je ne suis pas pressée. Un an? deux ans? trois ans? Peu m'importe, petit train va loin.

Dernier petit problème : je fais quoi cet hiver???

vendredi 4 novembre 2005

L'addition, s'il vous plaît!

Un sujet qui semble ennuyer les Français (du moins qui ennuie mon Chéri), c'est celui des additions à la fin d'un repas au resto. Les additions du Québec. Deux débats font rage : le principe de l'addition unique par tablée et celui des taxes et pourboire.

Dans les restaurants du Québec, puisqu'on est considérés comme des individus adultes et responsables, par défaut, chacun a droit à son addition. À moins de préciser autrement. On mange donc ce qu'on veut, ou ce qu'on peut se payer, et à la fin, on prend ses responsabilités. TPS, TVQ, pourboire... Oui, il y a quelques subtilités dont on doit tenir compte, mais quand c'est assimilé, c'est facile :
  • La TPS est à 7% et s'applique sur le total de la facture;
  • La TVQ à 7,5% s'applique sur le total de la facture incluant la TPS;
  • Le pourboire peut être mis sur la carte de crédit et est à la discrétion des gens. Habituellement 15% de la facture avant taxes. Si on additionne les deux taxes, on obtient environ 15%, comme c'est pratique!
En passant, faisons un petit apparté pour expliquer la situation de l'alcool servi dans les restaurants. L'alcool vendu à la SAQ (Société des Alcools du Québec) est taxée presque autant que l'essence. Si cet alcool est déstiné à la revente (restauration, bar etc) l'alcool doit en plus être «étiqueté» donc on y ajoute une surtaxe que doit payer le restaurateur. Celui-ci revend donc son alcool aux consommateurs, et qui est taxé au même taux que la TPS et la TVQ, donc un total de 15%. L'alcool est aussi, en plus d'être taxé, pourboiré. Le consommateur paie donc 15% du prix de l'alcool à la personne qui le lui a servi. Celle-ci doit obligatoirement déclarer ses revenus de pourboires sur sa déclaration d'impôt. Elle doit donc payer des impôts sur ce pourboire. Et le ministre des Finances peut se vanter d'avoir ainsi inventé le mouvement perpétuel... Ça fait quand même moins mal au coeur de payer au provincial qu'au fédéral, c'est déjà ça de moins qui servira à financer la promotion d'un CANADA FORT dans un Québec servile.

Mais revenons à nos moutons.

En France, prétendent les Français, c'est tellement mieux (on le saura!).

Parce qu'il paraît qu'en France, il y a une addition par tablée. Point. Et en France, c'est tellement plus simple : taxes et pourboires sont sur le prix du menu. C'est juste dommage qu'il n'y ait pas deux prix pour le même plat : un au prix normal pour un bon service, et un à 15% de rabais mais servi par un serveur grognon. Non, il n'y a qu'un seul prix : normal avec serveur grognon.

Mais une seule addition pour la tablée... En couple, en trio ou en orgie communautaire, c'est tout du pareil au même. Vous êtes ensemble, alors vous vous organiserez. Ce qui peut occasionner à la fin du repas des flottements hésitants, des sorties plus ou moins discrètes de calculatrice, et parfois même quelques engueulades bien senties.

Bref, beaucoup plus simple pour le restaurateur, mais combien plus complexe pour les clients.

Ce qui n'était au départ qu'une simple addition devient une division proportionnelle à fractale décomposée («j'ai payé la dernière fois», «oui mais j'ai pas pris de vin», «par contre ton foie gras...» , «et la fois d'avant tu avais oublié ton portefeuille», «et puis c'est toi qui ramene le doggy bag», «oui mais tu as tes enfants avec toi»...)

Remarquez que j'emploie le conditionnel car personnellement, je ne sais pas si c'est vraiment comme ça que ça se passe en France, puisque c'est mon Chéri qui prend l'addition quand nous sommes là-bas. Mais quand je reviens au Québec, je suis ma propre femme, autonome et indépendante. Alors quand il est en voyage au Québec, il doit se battre pour continuer à se faire croire qu'il est un homme pourvoyeur et tenter d'attraper ma facture avant qu'elle n'arrive à moi... Et en plus, faudrait que je calcule pour lui le pourboire à laisser...

Non, croyez-moi, tant va la cruche à l'eau que cheval n'amasse pas bride, à chacun selon ses capacités et les vaches seront bien gardées! Mais puisque qui prend pays prend chéri... «Dis, Chouchou, tu m'amènes au restoooooo???»

mardi 1 novembre 2005

Halloween! Tous aux abris!

C'est la journée des araignées en plastoc...


Des bonbons achetés à la pelle...


Des décorations de plus au moins bon goût...


Même les supermarchés s'y mettent. En plus, ils ont le culot de me regarder de travers quand je prends une photo!


Moi, mysanthrope, ermite, sauvage, vous croyez que je vais me mêler à ça???

Toutes les photos précédentes ont été prises ailleurs que chez moi! Chez moi, pas de bonbons, pas de déguisement, pas de citrouille! Je vais fermer les lumières, tirer les volets (j'ai pas de volets, mais l'image est évocatrice alors je la mets), me cacher sous les couvertures! Je ne veux voir personne! Je lâche les chiens sur le premier qui vient sonner à ma porte!!! Et je mors les suivants!

Ils paieront pour l'humiliation suprême que j'ai subie le 31 octobre 2003, quand j'ai attendu en vain les petits enfants, avec ma perruque à bouclettes, mon maquillage épeurant et mes petits sacs de bonbons!!!